Légitimité, self love, rétrospective avant de démarrer 2019.

Bon je me livre un peu (beaucoup) à vous aujourd’hui. J’ai repensé ces lignes 45 000 fois et bon, fallait que ça sorte au bout d’un moment, même si j’ai toujours PEUR d’OSER, 2019 va me donner et me donne le courage d’aller de l’avant et d’essayer petit à petit à LÂCHER PRISE.

 

ACCEPTER :

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L’image prend une place énorme aujourd’hui dans nos vies, dans ma vie en tout cas. Avant d’arriver à Paris, je me souciais peu de mon corps et de mon reflet dans le miroir. Les complexes étaient des problèmes « de filles » que je ne cotoyais pas vraiment. Puis en grandissant, j’imagine, en venant dans une grande ville, en étant au contact de plus de gens que dans mon petit village est venu s’immiscer dans ma vie un mal être. Un petite boule noire, sur mon épaule qui s’est posée sans que je me rende compte et qui au fur et à mesure du temps est devenue de plus en plus lourde. Au début, j’ai pas compris tout de suite. Ça me genait mais je comprenais pas qu’est ce qui m’agacait dès le matin au réveil. Partout, tout le temps. J’étais mal. J’avais des relations compliquées. J’ai poussé, des gens qui m’aimaient réellement, à bout parce que je ne comprenais pas pourquoi ils étaient là pour moi. Heureusement, sur ma route, j’ai rencontré mes meilleures amies d’aujourd’hui, qui m’ont aidé à travers d’innombrables conversations et aussi, moi-même avec le temps et la réflexion, à comprendre. Je ne m’acceptais pas. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui me genait et me gene autant dans ma personne ? Je n’ai pas de complexe physique particulier, je ne me trouve ni moche, ni belle, dans la moyenne. Je n’ai toujours pas la réponse, je sais juste que ça vient de l’intérieur. Je travaille tous les jours pour comprendre et vivre avec moi-même puisque je dois vivre avec moi jusqu’à que mort s’en suive. C’est la vie.

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Être sur instagram, on va pas se mentir n’a pas arrangé les choses. Il y a ce côté positif et motivant de voir que tout est possible, si on y croit et si on se donne les moyens. Et il y a aussi le côté négatif, qui chez moi à fais entrer l’envie. Pas la jalousie, l’envie. C’est important comme nuance parce que la jalousie c’est une sorte d’envie mais c’est vouloir ce que l’on a pas que quelqu’un d’autre a, alors que l’envie c’est être frustré face au bonheur des autres. Et c’est là que ça devient pervers. Déjà que j’avais mes questions existentielles sur « pourquoi je suis sur terre » « quelle est mon rôle », instagram a rajouté la dimension « à quoi je sers » et « qu’est-ce que j’ai que les autres n’ont pas ». Ça m’a dépité. Je vais pas le cacher. Mais je ne suis pas quelqu’un de pessimiste. J’ai observé que j’avais toujours une phase de déprime avant de me sentir mieux. Un peu comme les SPM avant les règles. J’ai mis du temps à appréhender tous ces ressentiments, à faire le tri dans mes pensées et à mieux gérer les réseaux sociaux.

COMPRENDRE :

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Aujourd’hui, j’ai compris qu’instagram était un outil. Une fenêtre sur le monde. À utiliser à bon escient et avec modération. C’est pas tous les jours faciles puisque, comme beaucoup de gens, j’ai envie de réussir dans la vie. Mais ça veut dire quoi ? Pour certains c’est avoir des diplômes, des bonnes notes, rendre fière ses parents, être riche, être marié, avoir des enfants… Mais pour moi ? Être épanouie. C’est bête, et ça tombe sous le sens. Qui ne veut pas être épanouie ? Sauf qu’aujourd’hui, le chemin vers la paix avec soi est très très long. Une des choses les plus importantes que l’on n’apprend nul part mais dont on a le plus besoin, c’est apprendre à s’aimer et se connaître. Parce que si on ne s’aime pas, comment peut-on aimer les autres ?

LÉGITIMITÉ :

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Qui suis-je ? Ou vais-je ? Et pourquoi ? Qui ne s’est jamais posé ces questions ? J’y pense tous les jours. Je me remets en questions tous les jours. Je doute tous les jours. Et je m’efforce de me poser le moins de questions possible, parce que sinon je resterai tétanisée. Je crois au destin, je crois au Karma. Je crois profondément que le hasard n’existe pas et que tout a une signification mais quelle est la mienne ? Qu’est-ce que je fous ici ? Est-ce que ce que je fais à vraiment de l’importance ?

OUI.

C’est présomptueux et en même temps, non. Parce qu’en fait c’est valable pour tout le monde. On a tous notre place, si difficile soit-elle à trouver parfois, on a tous une raison d’être.

 

S’ACCOMPLIR :

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Je pense donc je suis. Ça me décrit plutôt bien. Le chemin de l’acceptation de soi est long. Apprendre à s’aimer et à se connaître d’autant plus mais eh, on a toute notre vie pour ça. Et c’est ça qu’il faut accepter. 2019 c’est l’année du lâcher prise et de l’acceptation. Accepter que tout n’arrive pas en un claquement de doigt comme le uber eat que tu viens de commander. Que ça prend du temps, plus que la commande asos que tu viens de valider. Il faut s’entourer de gens bienveillant. Il faut arriver à s’exprimer et savoir dire non. Il faut savoir dire oui et se faire violence et non pas combattre mais accepter sa peur de l’inconnu et l’appréhender, se l’approprier. Je ne suis pas une experte et ce texte me sert d’expiatoire pour demarrer l’année 2019 en beauté. Je sais que je ne suis pas la seule et justement, même si ça me rend moins différente, ça me renforce et me nourris. On a tous un « je ne sais quoi », « un petit quelque chose » que pas tout le monde perçoit, c’est le jeux mais tant que les personnes qui vous entourent le voit, c’est le principal. Parce qu’à la fin de la journée, c’est elles qui sont là.

 

FINALEMENT :

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Il y a des jours avec et des jours sans. Mon père dira que je suis « cyclothymiques ». Moi je dirais juste que je suis un être humain qui grandit et vit comme il peut et avec ce qu’il a dans le monde. Alors il y a des jours oui, où j’ai envie de pleurer, de crier et de plus sortir de mon lit. Mais il y a aussi des jours où je ris, où je profite de chaque minute et de chaque respiration. Et ça ira. Et ça va. Parce qu’il y a pire et il y a mieux. Et il y a moi. Et toi. Et les autres. Et le monde. On avance chacun à notre rythme sur le fil qu’est notre vie. On a tous des choses à faire, à accomplir et parfois c’est le brouillard, mais après la pluie, il y a toujours, toujours le soleil et il ne faut pas le perdre de vue.

 

Crédits Photos à ma merveilleuse Déborah Néris.

 

3 commentaires sur “Légitimité, self love, rétrospective avant de démarrer 2019.

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