Journal de bord : Jour 2, l’espoir fait vivre

Mardi 17 mars, banlieue parisienne.

Une nouvelle journée s’offre à moi aujourd’hui et avec le confinement qui s’est officialisé hier soir, il est bienvenu de profiter de chaque jour. Bien que ça paraît contradictoire puisque nous sommes enfermés, le fait de prendre conscience que pendant les 2 prochaines semaines, minimum, nous allons devoir être cloîtré chez nous, cela nous permet de vivre au jour le jour et donc dans le présent. Quelque chose d’ordinaire très compliqué avec les vies que nous menons. Un exercice qui est donc le bienvenu.
J’ai démarré ma journée en allant faire quelques dernières courses avant midi. J’ai pu assister, dans la file pour la pharmacie, à une dispute entre deux mamies. Un spectacle pitoyable, qui rejoint ma réflexion d’hier : si les gens continuent d’être égoïste dans ces moments-là, c’est peine perdue. En rentrant, j’ai accompagné ma soeur faire une balade dans la forêt derrière chez nous, avec un ami à elle. Je m’étais promis de reprendre le sport et je peux vous dire que cette heure et demie de marche m’a bien remis dedans. C’était amusant de les voir jouer, inventer et se lancer des défis aux travers des chemins de terre. Mon oeil peu objectif a senti les marques du sexisme dans les bribes de certaines phrases, rien de bien méchant mais assez pour me dire que le chemin est encore long.

J’ai terminé Elite, saison 3… pas de spoiler mais OH MON DIEU. Ceux qu’ils l’ont terminé, envoyez moi un message qu’on en discute s’il vous plaît !

Une belle journée en famille. J’ai regardé « Le voyage de chihiro » avec ma soeur. Toujours un plaisir de regarder les films du studio Ghibli. Si vous me connaissez, vous savez que ces films sont mes préférés. Tout ce qu’il transmette me touche et me fascine. De belle métaphore sur notre monde. Un univers à part et beau.

Nous avons finis la soirée en faisant un jeu de société, le Tabou. C’est un jeu qui consiste à faire deviner un mot, l’impératif est que certains mots sont interdits pour le décrire, ce qui rend le jeu intéressant. Un exercice utile pour ma soeur en pleine croissance et drôle pour nous, adulte. Je vous en parlais hier, sur instagram, mes yeux se sont remplis d’étoiles à la fin de la partie. Ma soeur devait décrire le mot « LIBERTÉ ». Un mot pas facile pour elle, elle a 9 ans. Tenez-vous bien, pour le faire deviner, elle s’est écriée : « Marianne a montré son sein en signe de ? » Je suis restée bouche-bée. Ma soeur, 9 ans, s’est souvenue que Marianne, l’emblème de notre république, représente la liberté avec son sein à l’air. La féministe en moi s’est remplie de joie.

Ma lueur d’espoir existe. Elle est tout près de moi.

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